EXTRAIT DE NOTRE PROJET

L’Association Pour l’Inclusion Collective de Tous les Enfants, l’APICTE, a été fondée en Novembre 2012. Sa vocation est de lutter contre l’exclusion des enfants pour cause de handicap ou de maladie en pratiquant l’intégration collective de ces enfants dans des établissements qu’elle crée et gère, l’APICTE cherche à réduire une inégalité provoquée par le handicap.

Extrait des statuts de l’APICTE

ARTICLE 2 - Buts de l’association

A)   Le développement de projets innovants concernant la petite enfance, la création et la gestion de structures favorisant l’intégration d’enfants porteurs de handicap, ou connaissant des difficultés diverses d’ordre social, parmi les autres.

B)   Le développement d’actions de formation, d’information et de recherche dans les domaines de l’enfance et de l’intégration sociale.

L’APICTE veut prouver l’intérêt socio-éducatif pour les enfants sans handicap et leur famille à fréquenter les enfants en situation de handicap et leur famille.

L’APICTE gèrera les établissements pour jeunes enfants, réservant une place sur trois pour les enfants en situation de handicap.

Les futures structures auront :

 Un tiers des places disponibles est réservé aux enfants en situation de handicap. La seule condition à leur admission, outre la disponibilité des places, est leur prise en charge par des équipes en fonction de leurs difficultés. Si ce suivi n’est pas assuré, la directrice veille à ce que des démarches soient entamées dans ce sens, en collaboration avec les parents, en vue d’inscrire l’enfant.
 Ces dispositions permettent aux structures de l’APICTE de garder leurs spécificités de lieux de vie pédagogiques, éducatifs, socialisants, et ne soient pas assimilées avec les structures de soins individualisés. Ainsi, l’APICTE veille à ce que les enfants en situation de handicap bénéficient d’une vie sociale précoce en collectivité de jeunes enfants, mais également du suivi médical dont ils ont besoin. Pour les enfants dont la pathologie se révèle en cours de séjour, les équipes formées sont en mesure de soutenir les parents et faire en sorte d’orienter l’enfant le plus précocement possible vers les équipes spécialisées. Les mesures préventives des handicaps et des sur-handicaps sont plus aisément mises en œuvre par ces professionnels « avertis ».

Les futures structures seront des lieux ouverts :

• Pour les parents. Les parents (grands-parents, assistantes maternelles…) accompagnent et viennent chercher leur(s) enfant(s) dans le sas d’entrée. Ainsi, les informations utiles mais aussi observations, suggestions entre parents et éducateurs circulent quotidiennement. Par ailleurs, les parents d’une part, les éducateurs et/ou la directrice d’autre part, peuvent demander une rencontre plus formelle. Un rendez-vous est alors organisé en tenant compte des disponibilités de chacun.

• Évidemment, les fêtes dans les structures (à Noël et en juin) peuvent servir de moments conviviaux où les parents se rencontrent, échangent plus facilement.

• Pour les professionnels spécialisés qui apprécient la complémentarité des soins individualisés et de la vie en collectivité nécessaire à la meilleure évolution de l’enfant en situation de handicap et de ses parents, le soin ne prenant sens que si l’enfant « est né à la vie sociale ». Cela permet aux thérapeutes d’élargir leur champ d’action : séances individuelles (un espace dans les structures leur est réservé) et/ou séances au sein du groupe, à leur convenance.

• Intégrer un enfant en situation de handicap, c’est aussi faire en sorte que dans le lieu où il vit, les soins dont il a besoin puissent lui être dispensés. Ces dispositions permettent aux parents une simplification dans leur organisation quotidienne. Dans cet esprit, le matériel d’installation est utilisé et les directives des spécialistes appliquées par les équipes d’accueil dans la mesure de leur compétence. Les rencontres, réunions, échanges entre les professionnels sont facilités. Enfin, ces dispositions contribuent à ne pas évacuer la réalité du handicap.